Le mot agriculture n’est pas celui qui semble s’associer et sieyer le mieux à la capitale. Urbaine et avec peu d’espaces verts par habitants et une densité de population les plus élevées d’Europe, Paris n’en est certainement pas la ville la plus verte.
Toutefois plusieurs projets souhaitent en modifier cet état de fait et sont porteurs d’une volonté réelle d’évolution.
Certains émanent d’initiative privée alors que d’autres procède de la volonté de la ville de modifier l’écosystème parisien en y introduisant des éléments visant à améliorer la pollution et la qualité de vie des habitants.
Ainsi les potagers urbains se développent à une vitesse fulgurante dans la capitale, plus ingénieux les uns que les autres.
Variés et porteurs de buts très divers, le dénominateur commun de ces projets est l’incroyable créativité qui les détermine :
Ainsi les 10 murs à houblons, visant à promouvoir la culture du houblon en l’adaptant à l’espace urbain confiné.
Ou encore développer les vergers en agrégeant des visées pédagogiques et en les implantant directement dans les écoles.
La mairie de Paris s’investit pour trouver chaque jour des projets innovants qui invitent un peu de la campagne dans la ville.
Dans cette mission elle est épaulée, certes involontairement et sans concertation, par des initiatives privées faisant écho à cette volonté de faire respirer la ville.
Ainsi la vague de potagers urbains fleurissant sur les toits de Paris incarne cette volonté de faire de notre capitale un ville locavore.
Peas & love propose de cultiver sa propre parcelle de potager dans Paris, et de consommer ses récoltes pour 38 euros par mois/
Une idée qui ayant séduit déjà beaucoup de chefs et en train de gagner beaucoup de toits et offrir un nouveau visage au tissus urbain parisien.
Un germe prometteur du futur Paris.